Troubles « DYS » : un membre d’apo-G participe à un débat télévisé
Le 24 avril 2021, à l’occasion de la diffusion du film de Sylvie Perrin, « Nos enfants troubles », la chaine de télévision « Public Sénat » a organisé un débat avec quatre invités… dont un membre d’apo-G !
Confrontée à un enseignant, un psychothérapeute et à une maman d’enfant porteur de troubles, l’orthophoniste doit argumenter en faveur de l’intérêt de la reconnaissance du diagnostic, du bien-fondé des aménagements scolaires, et de la puissance du travail pluridisciplinaire : un défi à relever dans le cadre contraignant d’une discussion en direct via zoom…
Les invités : Alessandro Elia Psychologue-psychothérapeute Ahlam Marque Maman d’enfant « dys » et Présidente d’Apeda Dys France Corinne Picariello Orthophoniste au CHU de Nîmes, et membre de l’association de prévention en orthophonie du Gard « apo-G » Gilles Vernet Professeur de CM2 en réseau d’éducation prioritaire |
Dyslexie, dyspraxie, trouble de l’attention, hyperactivité
Depuis quelques années on assiste à une multiplication de cas d’enfants empêchés dans leur apprentissage.
A qui la faute ?
A quel point ces troubles sont-ils invalidants ?
Quelle est la meilleure prise en charge, et comment les diagnostiquer ?
La médecine doit-elle intervenir dans tous les cas ?
Ou est-il parfois possible, dans les formes les plus légères, d’aider ces enfants sans passer par un traitement lourd ?
Ne cède-t-on pas aussi à la facilité d’un diagnostic pour apporter une réponse rapide à des difficultés parfois surmontables ?
A travers le témoignage de parents, enseignants, et thérapeute, Jérôme Chapuis ouvre le débat.
Nombreux sont les parents qui se pressent aux portes des cabinets de psychologues, d’ergothérapeutes, et bien sûr d’orthophonistes.
Leurs enfants rencontrent des difficultés d’apprentissage ou de comportement en classe, et c’est tout naturellement qu’ils cherchent à en identifier les causes pour mieux les accompagner, non sans difficulté.
« En tant que parents, on se retrouve totalement démunis face aux difficultés qui apparaissent. Petit à petit, on découvre que notre enfant a vraiment du mal à l’école. Pour nous, c’est nouveau, c’est de l’inconnu : on nous donne des mots comme dyslexique, dyspraxique, dyscalculie… des mots qu’on ne connaît même pas », explique Ahlam Marque, maman d’enfant « dys », qui décrit leur accompagnement comme « un parcours du combattant ».
Pour l’école, aussi, la prise en charge de ces enfants peut être compliquée, d’autant que parfois, la distinction entre trouble réel et simple retard peut être ténue et difficile à caractériser.